Les puits

La Pompe de Bizac

Les aquarelles présentées dans ce musée sont reproduites avec l’aimable autorisation des éditions Alter Anagia alteranagia@vaunage.net

Cet édicule, construit près du Rhôny, et qui doit son nom à sa situation en limite de Bizac, servit à l’alimentation du village de Boissières. Il illustre parfaitement le problème de l’eau pour certaines communes de la Vaunage.

En effet, privée de nappe phréatique, notre plaine n’est alimentée que par de rares filons d’eau, plus ou moins pérennes. Et certains villages ont connu de grandes difficultés d’approvisionnement, jusqu’en 1938, où, un forage implanté chez nos voisins de la plaine du Vistre, amena l’eau en abondance.

En moins de cent ans, la commune de Boissières réalisa trois forages. La pompe de Bizac fut installée en 1868 à la suite du second forage effectué. La convoitise qu’elle excita chez ses voisins fut telle que le garde champêtre dut exercer une surveillance de nuit, en périodes de sécheresse.

Le Griffe

Ce griffe, installé sur l’emplacement d’un ancien four à pain, est la réplique du griffon dont la photo se trouve sur la tour de l’horloge.

C’était le lieu de rencontre à des moments bien marqués de la journée. D’abord, les femmes, pour les nécessités du ménage, puis les hommes accompagnant leurs bêtes de trait à l’abreuvoir.

Quant aux ovins, ils étaient relégués à la périphérie de l’agglomération, par manque de place et par souci d’hygiène.

En 1965, le conseil municipal décide la démolition du griffon qui n’avait plus aucune utilité publique. Cela permettrait aux vendeurs ambulants d’y stationner et de laisser libre la circulation dans le village.

Sur la place de l’Horloge, derrière la porte métallique sur laquelle est inscrite la date 1891, se trouve un autre puits, maintenant comblé.

L’eau était pompée à l’aide d’une manivelle et sortait par l’orifice situé sur le côté droit. Cette eau devait être filtrée avant consommation, à cause des sangsues.

C’était le lieu de rencontre à des moments bien marqués de la journée. D’abord, les femmes, pour les nécessités du ménage, puis les hommes accompagnant leurs bêtes de trait à l’abreuvoir.