09.2017 soirée Ferrat

Que c’est beau, c’est beau la vie ……………….

Que la montagne est belle, couronnée de son château et ses terrasses. Comme d’habitude, on avait commandé le beau temps. Et…………..il était là ce 26 septembre. 


Ma môme, celle qui travaille en usine à Créteil, a couru pour ne pas arriver en retard. Comme la nuit commençait à tomber, Jean-Marc Desmesropian est monté sur scène. 

jmp 

Mon vieux avec son pardessus râpé est venu s’asseoir parmi les deux cents spectateurs. 

foule

A côté de nous, deux enfants au soleil (des projecteurs) allongés sur les galets ont passé la nuit. Dans le creux de l’oreille, ils se disaient : que serais-je sans toi ? Mais pour qu’ils n’oublient pas que ce bonheur est fragile, le cuirassé Potemkine a profilé au loin sa silhouette, suivi d’un train sorti de la nuit et du brouillard avec son cortège de honte. Aujourd’hui, heureusement celui qui meurt d’aimer est bien loin de ces wagons plombés. Et demain ? Demain, on verra bien, on a le temps, mais il paraît que la femme est l’avenir de l’homme. Celui qui a osé dire ça, avait aimé à perdre la raison sans doute.

En hommage à notre château, Edith Thénot, la compagne de Jean-Marc, a lu un poème « la danse des amants ». jmd

L’avenir de l’homme fut évoqué lors de l’entracte, les femmes étant tout à fait d’accord, les hommes plus septiques. On se demande pourquoi.


A la reprise du spectacle, Jean-Sébastien Bressy, le pianiste qui est aussi auteur compositeur nous a gratifié de deux de ses pépites musicales : un magnifique éloge de l’olivier et le récit d’une consultation médicale. Dans ces conditions-là, je veux bien être malade tous les jours. J’avoue que j’aimerai bien connaître la doctoresse.


Jean-Marc Desmesropian nous a ensuite emmené faire un voyage dans la France de Ferrat, la commune de Paris, et passant par Sète, faire un salut respectueux à Brassens. 

jmd-2 Toujours à propos de Brassens, certaines passantes aperçues quelques instants à leur fenêtre, nous ont salué d’un joli sourire. Et puis nous avons poursuivi chez nos voisins bataves, dans les tavernes d’Amsterdam, pour voir danser les marins dont les grosses mains invitent les moules et les frites à revenir en plus, et rendre ainsi hommage au Grand Jacques.

Que c’est beau, c’est beau la vie……..…et clap de fin, après deux rappels.


Après tout le monde est rentré à la maison. Pour toujours, d’hier à demain, l’amour est cerise pour ceux qui dormiront ensemble.

 
Que c’est beau la vie.