Salle des fêtes par la compagnie Batifoll

Voici une pièce de théâtre qui détone. Une galerie de portraits à la saveur aigrelette. Un lieu unique, des acteurs qui jouent plusieurs rôles (belle performance). On passe du rire à la gêne provoquée par des répliques « tellement vraies », ça sent le vécu, le déjà vu ou entendu, à côté de nous ou dans les média.

A partir d’une situation normale : une exposition artistique dans la salle polyvalente de Lavallières, 1082 habitants, on assiste à une peinture de notre époque. Les journalistes avec leur envie de scoop et de reportage bidonné pour faire de l’audience. La responsable de l’expo qui rêve d’être sur un piédestal. Les ados et leurs envies de vivre autre chose au cri de « ACAB » (non traduit ici, internet vous renseignera).

Un  vieux couple avec ses petites manies qui a du mal avec l’époque actuelle. Un artiste trop méconnu à son goût. Bref, chacun se montre sous un jour plus ou moins sombre.

Le tout provoqué par un épisode cévenol, comme on dit maintenant. Ajoutez une « disparition » et une « faque niouse (Fake news en anglais) » et vous avez une rumeur  propagée par la personne qui entendu quelqu’un qui a vu quelque chose, mais de nuit et de loin.

Heureusement, une enfant qui dit la vérité, mais que personne n’écoute, et un amour naissant sont  les bouées qui sauvent l’humanité du naufrage. Mais le soleil brille toujours après la pluie, ……jusqu’à la prochaine averse.

La troupe Batifoll et son auteur, metteur en scène, accessoiriste, éclairagiste, etc …. Grégoire Aubert nous ont encore une fois offert un spectacle de qualité qui a fait passer une excellente soirée aux spectateurs présents. Nous leur souhaitons de beaux succès lors des représentations ultérieures.

Cerise sur le gâteau, si l’on peut dire, après la pièce la troupe avait préparé un buffet très appétissant. Merci à eux et à la prochaine fois.

Arty Show 2019

Tout a commencé le vendredi matin par l’accrochage des tableaux. Les nouveaux participants ont fait connaissance avec les habitués. Cette année, nous avons accueilli  deux artistes de Nages. Bienvenue à eux.

Ensuite il a fallu répartir les places sur les murs et sur les grilles au milieu de la salle. Chacun a pu s’installer comme il le souhaitait. Il n’y avait plus qu’à attendre le lendemain 10 h 00 pour avoir le public.

Les styles différents des artistes permettent aux spectateurs d’avoir un large éventail sur l’art pictural :

Agnès Duroyaume, avec ses gravures et peintures, ainsi que les dessins prometteurs de ses élèves,

Les quatre saisons et les bijoux de Nathaly Marchand,

Hervé André avec ses tableaux d’inspiration surréaliste et japonaise,

Jean-Yves Régnault, ses totems et ses tableaux d’art brut,

Christiane Chastel, avec une production figurative totalement renouvelée avec des techniques nouvelles,

Eliane Bonin, inspirée par le château de Boissières pour la peinture, et la civilisation égyptienne pour la sculpture,

Gaëtan Moreau et ses tableaux entre peinture et sculpture à la fois abstrait et figuratif inspiré des grottes.

Le samedi matin, cinq personnes et au décompte du soir dix-huit visiteurs. Un léger dépit s’est fait sentir mais on s’est dit que ça allait être mieux demain.

Effectivement le lendemain à partir de 11 h 00, peut-être à la fin d’un match de rugby, les visiteurs sont arrivés.Le vernissage du dimanche midi a réuni, hormis les fidèles de Boissières, des visiteurs venus des quatre autres villages participant au circuit artistique Arty Show 2019, Calvisson, Congénies et St Côme et Marvejols. Après cinq minutes de discours, les quelque soixante-dix visiteurs ont eu accès au buffet agrémenté par les exposants.

Jusqu’au soir les visites se sont succédées et enfin les portes de la salle se sont refermées après le départ du dernier des cent soixante-trois visiteurs.

Merci à tous, exposants et amateurs, et à l’année prochaine.

Dernière séance 2019

Dernière séance.

Heureusement que c’était la dernière séance. Le fichier de la première partie avait disparu, donc exit le film muet prévu ainsi que les publicités. De plus, un petit mistral pas très chaud nous a prouvé que l’automne arrivait. Mais bon, les quelques spectateurs présents ont été indulgents et après une recherche dans le stock d’enregistrements, la séance a débuté avec un dessin animé de Tex Avery. Quelques publicités datées années 50 plus tard, l’entracte a permis de se désaltérer.

Le film Grand Budapest Hôtel de Wes Anderson a clôturé sans autre incident cette ultime séance 2019 de cinéma en plein air.

Il faudra quand même s’interroger pour l’année prochaine sur la pertinence de ces séances suivies seulement par quelques aficionados.  A voir peut-être le nombre de séances, la programmation ou autre idée. La réflexion est ouverte à tous et toutes les suggestions seront étudiées.

Trio Scoop

Voilà le récit d’une belle soirée, où tous les grands standards américains ou français, revus et bien corrigés en swing par le Trio Scoop, ont enchanté les spectateurs venus nombreux sur la Place du Temple ce samedi 24 septembre. A 20 h 30, l’équipage Scoop est là : Guilhem, pilote, au chant et à la guitare, Fabrice, co-pilote, au piano et Jean-Pierre, navigateur, à la contrebasse. Les quatre-vingt-dix passagers sont à bord. Décollage à destination du pays swing et rythm’n’ blues. Une première escale technique en Irlande pour y admirer l’oranger de Bourvil, rencontrer « My Girl » et boire un « couleur café » en compagnie de Gainsbourg et s’est reparti. Ray Charles nous a raconté qu’il s’était trouvé une gentille copine et qu’il en était très, très satisfait…. Arrivés sur place Nat King Cole, sans qu’on sache pourquoi, a appelé la police et nous avons dû nous enfuir sur la bicyclette d’Yves Montant. Heureusement Elvis Presley fut, lui, moins cruel. Par contre la complainte de la butte à Montmartre, nous a dit que les escaliers sont toujours aussi durs aux miséreux même en mode swing.

Petit arrêt au buffet de l’aéroport, le temps de se désaltérer et redécollage vers une Bohème jazzy d’Aznavour pour une vie en rose agrémentée des solos virtuoses des musiciens. Pour l’atterrissage, on a serré de près Nathalie, plus en mode Chicago que Moscou, en mettant Gilbert Bécaud un peu sur le côté. Après quelques titres accompagnés par le chœur des Boissièrois, notre voyage s’est terminé après un rappel.

Unanimement, le Trio Scoop a été applaudi et de nombreux spectateurs ont souhaité qu’il soit reprogrammé. Why not ?

13 juillet 2019

Pour cette année, c’est un diaporama qui vous fera revivre cette belle journée.

Cinéma en plein air 2019

Pour la réouverture du festival estival du film de Boissières, une petite cinquantaine de spectateurs se sont retrouvés sur la place de la mairie vers 21 h 00 ce 22 juin. C’est le film « Papa ou Maman 2 » qui a eu l’honneur d’être en projection pour la première des trois séances de cet été.

En attendant que la luminosité baisse un peu, on a papoté entre habitués et nouveaux venus. Puis le moment est venu de lever le rideau avec un film muet en noir et blanc de Buster Keaton « L’épouvantail ». Les rires dans la salle montrent que ce génie du comique est intemporel.  Le temps de quelques publicités des années 70, et ce fut le moment de l’entracte. Et là……..

La mairie n’ayant reculé devant aucun sacrifice, nous avons vu apparaître L’OUVREUSE.  Tout y était, la gentillesse, le sourire, le panier et LES CHOCOLATS GLACES. Malheureusement, l’intendance n’a pas suivi, les quelques esquimaux mis en vente sont partis si rapidement qu’il n’y en a pas eu pour tout le monde. Promis, pour la prochaine séance, on fait un stock important.

Après l’entracte, reprise de la séance, le grand film arrivait enfin. Comédie actuelle sur les errements d’un couple qui divorce, qui divorce pas, qui se voit, qui se voit plus mais qui a quatre enfants (plus adultes que les parents) au milieu de tout cela.  Bref de quoi rire pendant un bon moment. Quelques martinets cinéphiles sont passés au-dessus des têtes des spectateurs, attirés par le film, mais on ne les a pas entendu rire. On ne doit pas avoir le même humour.

Vers 23 h 30, fin de séance. On s’est souhaité bonne nuit et rendez-vous au 20 juillet pour « 20 ans d’écart ».

Les Choristes

Même pas peur des gouttes.

Les 150 choristes ont été fidèles au rendez-vous fixé pour le 14 juin sur la place de la mairie à Boissières. Seules quelques têtes tournées vers le ciel laissaient entrevoir une certaine crainte quant aux caprices du ciel.

Mais à l’heure dite les membres des chorales de Beauvoisin, Bernis, Caveirac, Milhaud, Nîmes, Rodilhan, Vestric sous la direction de la cheffe de chœur Nicole Eymard et soutenus à la trompette par Michel Meneghini ont ouvert le spectacle avec « Les comédiens » de Charles Azenavour. Puis se sont succédés, entre autres, des succès de Johnny Halliday, France Gall, Enrico Macias, Nicolas Peyrac etc… Que du beau monde.  En seconde partie, le concert pour Arenjez accompagné à la trompette a apporté une note (plutôt plusieurs) classique.

Les spectateurs boissièrois et accompagnateurs des choristes ont apprécié durant deux heures cette prestation de haut niveau. Même les enfants qui étaient là ont pu se régaler de cette musique. Il paraît même qu’un sanglier mélomane aurait été vu (d’après les enfants) sous les terrasses du château.

Le spectacle aurait pu durer plus longtemps si quelques petites gouttes n’étaient venues rendre glissantes les touches de l’orgue électrique de la cheffe de chœur et risquer de l’électrocuter. Pas de risques inconsidérés. Après un air jazzy du sud des Etats-unis repris par l’ensemble des choristes et des spectateurs, tout le monde s’est séparé en évoquant pourquoi pas, un autre concert l’année prochaine. De nombreux boissiérois sont venus remercier, à l’issue, les artistes et la mairie pour la qualité de ce spectacle.

Après, les artistes ayant un petit creux, (ventre affamé n’a pas d’oreille, ce qui est dommage pour des chanteurs), un buffet froid leur fut servi à la salle polyvalente.

Et c’est vers minuit que, une fois la salle vide, on a pu refermer les portes de cette superbe soirée.

Journée des enfants 2019

Pour la troisième année consécutive, la municipalité en partenariat avec l’APE (association des parents d’élèves) a organisé ce samedi 25 mai une journée récréative pour les enfants du village. Les responsables de la commission festivités avaient même prévu le soleil qui était bien au rendez-vous une partie de la journée.

Dès 10 heures, les familles se sont retrouvées petit à petit au stade “Emile Pouget” lieu de la manifestation. Tout était installé sur la pelouse pour amuser les enfants : deux structures gonflables, jeux en bois, ping-pong, babyfoot, grand jeu de l’oie, jeux d’adresse etc…. Tous les jeux ont été pris d’assaut par les enfants et même les parents qui ont été ramenés quelques années en arrière.

A 12 h 30, une pause s’imposait avec des boissons rafraîchissantes pour désaltérer les jeunes gosiers pendant que les parents trinquaient joyeusement. Peu de temps après, ce fut l’heure de déguster une excellente paëlla préparée par Nicolas Meney de Calvisson.Après avoir bien repris des forces, les grands enfants n’ont pas perdu de temps et ont vite organisé des tournois de ping-pong et babyfoot pendant que les plus petits se défoulaient sur les structures gonflables.

 

 

Agnès Duroyaume, artiste et professeur de dessin, est venue avec tout son matériel pour initier enfants et parents au dessin.

 

 

 

 

Et c’est vers 16 h 15 qu’un orage a arrêté la journée récréative pour le plus grand regret des enfants.

 

Les organisateurs ont promis qu’ils remettront ça l’année prochaine !

Assassinat de Gaspard de Calvière

Conférence à Boissières: l’assassinat de Gaspard de Calvière

Madame Anny Herrmann, de l’académie de Nîmes, a aimablement accepté d’animer une conférence à Boissières, vendredi 17 mai, à l’invitation de l’Association Sauvegarde Patrimoine Boissières.

Le sujet en était: “Dimanche 13 août 1702: assassinat de Gaspard de Calvière, baron de Saint-Cosme et seigneur de Boissières par de jeunes cailarens et vauverdois”.

Parmi la quarantaine de personnes présentes se trouvaient M. Foucon, maire de Boissières, Mme Carlier du Pôle d’Equilibre Territorial et Rural Vidourle-Camargue, M. Pontvieux, président de l’association Maurice Aliger, Mme Roy de l’association la 8ème borne d’Uchaud et M. Lawriw de Brozer/téléarchives.

Mme Herrmann a d’abord expliqué les circonstances de cet assassinat. Gaspard, né en 1648 à Nîmes de parents protestants, avait abjurgé le calvinisme en 1685 pour devenir un fervent catholique. Cela lui avait valu les faveurs de Louis XIV et la charge d’inspecteur du canton de Vauvert.

Mme Hermann a retrouvé, dans les archives du Gard, les détails de cette journée où Gaspard de Calvière trouva la mort sur la commune de Candiac, près d’une olivette. Gaspard demanda à son cocher d’arrêter sa chaise roulante (calèche attelée de deux chevaux) pour « faire de l’eau » (soulager un besoin pressant). Mais pourquoi à cet endroit-là, alors que huit jeunes gens armés de bâtons s’y trouvaient? Ceux-ci l’assommèrent d’abord à coups de bâton avant de l’achever de deux coups d’un pistolet qu’ils avaient pris dans sa chaise roulante.

L’enquête minutieuse permit tout d’abord de trouver des preuves matérielles sur le lieu du crime. De nombreuses personnes furent interrogées, ce qui conduisit à l’arrestation de trois présumés coupables. Deux furent condamnés aux galères. Le troisième, Pierre Bouzanquet, réputé fanatique, fut condamné à être rompu vif sur l’échafaud, place du Marché (actuellement place aux Herbes) à Nîmes. Il a toujours nié être l’auteur du crime car son “bras était armé par le Père Eternel”.

Cet assassinat ainsi que celui de l’abbé du Chayla le 24 juillet au Pont-de-Monvert sont à l’origine de la guerre des Camisards dans les Cévennes.

Mme Herrmann a été félicitée par l’ensemble des participants pour la qualité de son intervention. Des questions de l’auditoire, prouvant leur vif intérêt, ont permis à Mme Herrmann d’approfondir certains points.

Pour en savoir plus sur cet événement tragique, vous pouvez vous procurer La Vaunage au XVIIIe siècle, Tome 2, publié par l’association Maurice Aliger.

08 Mai 2019

08 Mai 2019, soixante quatorzième anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale. Plutôt un devoir de mémoire, pour se souvenir que la fin de cette guerre, c’était la fin de l’idéologie nazie, des camps de concentration, de la tentative d’anéantissement d’un peuple.

Pour inclure les plus jeunes dans ce devoir de mémoire, la mairie propose pour chaque cérémonie la charge de porte-drapeau à l’une ou l’un de ses jeunes habitants. Pour ce 08 Mai, c’est Romane Tropin qui a accepté de tenir ce rôle (pour le 08 Mai dernier, c’était Tristan Casse et le 11 Novembre, Hannibal Dumon). Elia, la petite sœur de Romane, s’est chargée de la gerbe de fleurs.

A l’heure dite, la trentaine d’habitants rassemblés sur la place de la mairie, a pris le chemin du cimetière, porte-drapeau, porte-gerbe et Monsieur le Maire en tête.

La cérémonie a commencé par le dépôt d’une gerbe du monument aux Morts par Elia Tropin et le maire.   Ensuite, la lecture des deux lettres officielles, l’une de la Secrétaire d’Etat auprès de la Ministre des Armées et la seconde de l’UFAC (union française des associations de combattants et de victimes de guerre) a précédé l’hommage aux Morts de Boissières, le chant des Partisans, la sonnerie aux Morts et la Marseillaise.

Pour clôturer ce moment de recueillement et de souvenirs, tous les participants se sont retrouvés à la mairie pour un apéritif convivial.

Juste une petite remarque, je ne sais pas si vous vous souvenez du temps qu’il a fait ce jour-là. Il a plu toute la journée, sauf entre 11 h 30 et midi (juste un peu de crachin). Merci à la météo.

Chasse aux oeufs 2019

Le matin du 27 avril, petite reconnaissance sur les pentes du coteau, entre la mairie et le château.

Ouf, elles sont passées. Cette année, elles ont délaissé les alentours du stade qui ne leur convenaient plus après le passage du terrible ouragan OLD (obligations légales de débroussaillement). Le temps d’une étape à Boissières, nos amies ont bivouaqué une nuit sous le château. Et donc suivant notre contrat, elles ont laissé de petits cadeaux pour les enfants, avant de regagner leurs clochers habituels jusqu’à l’année prochaine.

Ah, pardon, oui on parle bien des cloches de Pâques.

A partir de 10 h 00, les enfants (une petite trentaine) sont arrivés, ont fait asseoir les parents sur les bancs et tout en les surveillant du coin de l’œil, sont allés jouer sur la place de la mairie.

10 h 30 précises : distribution des paniers, explications rapides quant au ramassage des cadeaux en chocolat et …………… c’est parti. Les grands en haut de la pente et les petits au milieu.

En une demi-heure nos chasseurs avaient ratissé l’aire de repos des cloches de fond en comble, et chacun de présenter ses trophées Lapin, œufs, poussins, cloches, dans les paniers dont une dizaine ont été réalisés par Evelyne Chassouant au crochet. Oui Madame, au crochet. Imaginez les soirées passées à la lumière de la chandelle, à confectionner ces paniers au coin de la cheminée (non, c’est pas vrai, il y a l’électricité dans sa maison). Bravo et grand-merci à Evelyne.

Les cloches nous avaient fait la liste des cadeaux qu’elles avaient laissés. Heureusement, car en recomptant les prises, on s’est aperçu qu’il manquait un lapin. Catastrophe. Tous les chasseurs sont repartis et là, pas de pitié. Le lapin manquant fut pisté, localisé, cerné et attrapé. De toutes les façons, il n’avait aucune chance face à tous ces chasseurs.

Après ces émotions, quelques jus de fruits, boisson à base de cola, chips et cacahuètes ont requinqué les enfants. Ensuite, comme ils avaient été bien sages, les parents ont eu le droit de se désaltérer et de grignoter ce qui restait.Il ne manquait plus qu’à allumer le feu pour les grillades et partager entre une quinzaine de personnes les repas tirés du sac.

Cette Pâques fut clôturée par un quizz, à l’intention des enfants, pour distribuer les derniers chocolats.

 

Belle journée et beau temps comme d’habitude.

A l’année prochaine.

Vide grenier 2019

Deux exposants au soleil

Dimanche 03 mars, début de matinée. Beau temps, mer calme, on pouvait appareiller pour une belle journée. Judicieuse anticipation de la part de l’équipe de Batifoll qui a fixé cette date .

Parmi les premiers vide greniers de la région, il  a drainé tous les amateurs de brocante qui ont attendu depuis le début de l’hiver pour assouvir le plaisir de farfouiller sur les stands pour dégotter la bonne affaire. 

Et des bonnes affaires, il y en avait chez tous les exposants (ce sont eux qui le disent, on ne peut que les croire). Au vu des files de voitures garées rue de la Vaunage, sur le CD le long du cimetière, enfin partout autour de Boissières, la participation fut excellente. Les exposants étaient eux aussi très nombreux. Soixante cinq  stands avaient été réservés.

Que vous recherchiez un vase Ming ou pas, un tableau de maitre ou pas , un bas-relief, de la vaisselle authentique des années 70, des livres anciens ou récents, des revues, des jeux pour tous, des meubles, des vêtements, il y en avait pour tous les goûts, toutes les bourses et tous les âges.

La guinguette de la place de la mairie a connu aussi un Jolly succès. 

On m’a dit que tout le stock prévu pour la restauration avait été épuisé.

Bravo à la troupe Batifoll qui a encore une fois réussi son pari grâce à l’engagement de tous ses membres.

La chandeleur de l’Association des parents d’élèves

L’Association des Parents d’Elèves (APE) de l’école de Boissières a invité tous les enfants et leurs parents à fêter la chandeleur le samedi 2 février.

C’est dans la salle polyvalente du village que tout ce petit monde s’est retrouvé à 15h30. Les enfants bien installés sur des tapis ou couvertures ont suivi avec attention le spectacle de marionnettes, une histoire originale imaginée par la Compagnie Colline avec la participation de leurs merveilleux acteurs (comme vous pouvez le constater sur les photos).

Au Pôle Nord, dans l’atelier du Père Noël, la machine qui fabrique les jouets s’est arrêtée. Il n’y a plus assez d’enfants sages !

Le Père et la Mère Noël décident d’organiser le concours de l’enfant le plus sage de Noël dont la récompense sera la visite de l’atelier suivie d’un goûter gourmand préparé par la Mère Noël…

Stanislas, le chef des Lutins, est chargé d’aller chercher l’heureux gagnant qui s’appelle Antoine.

Mais Antoine ne sera pas facile à trouver car il doit passer les fêtes de Noël dans le merveilleux village magique des Trolls….qui ne connaissent pas bien le Père Noël car ce dernier ne passe pas chez eux ! Après maintes recherches et péripéties Antoine est retrouvé et ramené chez Mère Noël pour visiter l’atelier du Père Noël.Après une heure de spectacle, est arrivé le moment si attendu de se régaler avec les bonnes crêpes fabriquées par les mamans et peut-être quelques papas. Une buvette était à disposition pour se désaltérer et acheter aussi des bonbons. En fin d’après-midi la salle polyvalente se vidait petit à petit et les responsables de l’APE, satisfaits de la manifestation, ont promis de remettre ça l’année prochaine.

L’accueil des nouveaux arrivants

Vivre ou habiter à Boissières ?

Le vendredi 25 janvier la mairie avait convié les néo-boissièrois de 2018 à venir rencontrer à la salle polyvalente le  conseil municipal et les représentants des associations communales. Le but étant d’aider ces personnes à s’intégrer au sein de notre village.

Aux dix invitations lancées, 3 personnes ont répondu présent. Merci à elles.  La soirée très conviviale s’est déroulée entre les présentations de la commune par le Maire, puis des participants: conseillers municipaux, nouveaux résidents et enfin associations (Batifoll pour le théâtre, Taïshindo pour l’harmonie corporelle, ASCB pour le foot, ASPB pour le patrimoine, APE et les deux nouvelles enseignantes pour l’école ainsi que les deux bibliothécaires). Chacun a présenté ses activités et ses projets au profit de la commune. L’enthousiasme des diverses présentations ont permis aux nouveaux résidents d’avoir un aperçu de l’implication de ces boissièrois dans la vie communale et de l’importance de leurs actions.Cette réunion s’est terminée par un apéritif qui a permis à nos nouveaux boissièrois de discuter longuement avec les représentants des diverses associations et du conseil municipal : faute de quantité, la qualité a primé ! Dommage quand même qu’il n’y ait pas eu plus de participants.

Noël 2018

A l’occasion du spectacle de Noël offert par la Mairie aux enfants, la compagnie Batifoll avait transformé la salle polyvalente en forêt de sapins pour les besoins de leur représentation d’ « Un castor dans les étoiles » adapté du spectacle de marionnettes éponyme d’Ann Rocard. La trentaine d’enfants présents étaient impatients de savoir ce qu’il allait bien pouvoir se passer au milieu de cette forêt magique.
Dans la famille Castor nous avons eu par ordre d’entrée en scène, le père Nicar (*) puis le fils Ticoli (**). Le père construit des barrages (normal) et le fils écoute du rap et joue avec les mots (moins normal). Mais Renard rode et aimerait bien croquer le petit castor (normal). Ticoli, qui a deux mains gauches quand il s’agit de travailler, se retrouve en tête-à tête avec une scie, un marteau et des clous, et c’est la catastrophe assurée (pas normal). 

Alors quand la copine Nelly la coccinelle arrive, Tivoli lui confie son malheur.
Que faire ? Partir d’ici et vite, oui mais où ? Bah, dans les étoiles ! Comment ? (suggestion spontanée des enfants) Avec une fusée, évidemment ! Alors là, Tivoli se découvre bricoleur et les deux amis construisent une fusée qui les emmène aussitôt sur une drôle de planète.
Mais, las, une méchante sorcière en a pétrifié tous les habitants. Tivoli et Nelly se retrouvent prisonniers. Seule l’Etoile filante peut encore parler. Elle explique à Ticoli comment se débarrasser de l’ensorceleuse grâce à de la poudre magique. Un sac en est enterré au pied d’un sapin. Il suffira d’en jeter une poignée sur la sorcière qui explosera aussitôt. Sitôt dit, sitôt fait. Boum, plus de sorcière et retour illico sur terre avec, en souvenir, une guirlande d’étoiles et de la poudre magique.
Une fois arrivé, Ticoli résume vite fait son aventure à son père qui n’y comprend rien mais est heureux d’avoir retrouvé son rejeton.
Mais maintenant, que faire de la guirlande d’étoiles magiques ? Eh bien, elle va décorer les sapins de la forêt (ça tombe bien c’est Noël !). Et que faire de la poudre magique ? Vous posez la question ? D’après vous, comment fait le Père Noël pour venir à Boissières ? Avec un traîneau tiré par des rennes ? Mais non!!! Ça c’était avant. Le Père Noël, aujourd’hui, il vient quand on jette de la poudre d’étoiles magiques en l’air. Et c’est ce qui s’est passé cet après-midi. Vous pouvez demander aux enfants présents dans la salle. Ils ont tout vu depuis l’entrée du Père Noël, sur l’air du Petit Papa Noël de Tino Rossi, jusqu’à la distribution, seulement aux enfants sages, des jouets et des friandises savamment choisis par son assistante Evelyne.

Puis on est passé au goûter. Les mamans qui avaient confectionné des gâteaux appétissants ont remporté un grand succès parce qu’à la fin,il ne restait que des miettes. Même les parents ils en ont mangé. Merci aux mamans.
Un grand merci à Joël (Castor Nicar), Aurélie (Castor Ticoli), Laurence(Nelly), Geneviève(la sorcière), Evelyne (l’Etoile filante), Jean-Marc (Renard), Marie-Christine et Jean Louis (Décors, costumes et partie technique) qui composent la troupe Batifoll et à Grégoire le metteur en scène


*Nicar : conjonctions de coordination mais, où, et, donc, OR, NI, CAR. J’explique CastOR NICAR. Pour de plus amples informations prendre contact avec les institutrices.
**Ticoli : là c’est facile. CasTORTICOLI.

https://youtu.be/sCsosF0h3lg

Centenaire de l’Armistice du 11 Novembre 1918

La célébration de l’Armistice, Boissières autour de ses soldats « Morts pour la France ».

En ce jour important pour nos démocraties, le souvenir  des hommes qui ont combattu et sont tombés pour que nous soyons ce que nous sommes aujourd’hui, ne doit pas s’estomper. Le nombre de ceux qui ont disparu, les souffrances de ceux qui en sont revenus, la douleur  des « gueules cassées », la stupeur des familles  des « Morts pour la France », tout cela doit rester dans notre cœur d’humain et dans notre esprit de citoyen.En toute modestie, Boissières a voulu participer à ce devoir de mémoire. Répondant à un article paru dans l’écho du Château  au mois de janvier, plusieurs habitants, sans qui cette exposition n’aurait pas pu avoir lieu, ont répondu présent : Hélène Calas, prêt de documents et souvenirs familiaux, colonne vertébrale de l’exposition, Claude Lacombe,  prêt des 2 volumes de l’Illustration 1914-1919, Eliane Bonin, création de trois  tableaux, Annibal Dumon, recherches dans les sites internet pour les soldats de Boissières et sélection de la documentation, Evelyne Jolly, Jean-Marc Peyron, Joël Gaignet, Marie-Christine, Aurélie et Jean-Louis Coste pour l’animation et la sonorisation de la cérémonie et de l’exposition et prêt d’objets, Jean-Yves Régnault , Didier Lopez, Jean-Paul Travier, Evelyne Chabaud, prêt d’objet, Micheline Roux, prêt de décorations et d’objets mémoriaux,  Pascal Hélaine photos d’exposition. Merci à eux.

L’exposition a été ouverte à partir du jeudi 08 novembre.

Le dimanche 11 Novembre, un peu avant 11 h 00, les Boissièrois rassemblés sur la place de la mairie, précédés d’Annibal Dumon porte-drapeau, se sont rendus au cimetière en cortège pour une cérémonie autour du monument aux Morts. Après le clairon du « cessez-le-feu »,  Joël Gaignet a lu une lettre écrite le 11 Novembre 1918 par Raymond Callas, grand-père de Mme Hélène Callas. Ensuite Aurélie Coste a entonné a capella la chanson  « Verdun !! On ne passe pas ».  Les spectateurs très impressionnés, ont pu apprécier la qualité de sa prestation.  Marc Foucon a ensuite lu les lettres de la ministre des Armées et du Président de la République.

Pour les dépôts de gerbe, les enfants, entourés d’une cinquantaine de personnes, se sont d’abord déplacés sur la tombe d’Elie Jalbaud  puis sont revenus au monument aux Morts pour lire les noms des six « Morts pour la France »originaires de Boissières.

La commémoration s’est terminée par la sonnerie  « aux morts », la minute de silence et la Marseillaise. C’est uniquement pendant la sonnerie aux morts que les nuages nous ont gratifiés de quelques gouttes.

Ensuite, tous sont revenus vers la mairie, où ils ont pu visiter l’exposition « Un homme dans la guerre, les lettres d’un Poilu ». Ces lettres ont été écrites entre septembre 1914 et avril 1919 au rythme de deux à trois par semaine par le grand-père de Mme Hélène Callas. Toute la vie d’un poilu était là, joliment calligraphiée, avec la faim, la boue, les poux, la peur, l’enfer sur terre, enfin tout ce que ce soldat avait vécu de terrible. Mais il y avait aussi, à quelques kilomètres à l’arrière, les concerts organisés avec les camarades. Ces lettres émouvantes, entourées d’armes et objets des tranchées, avec en fond sonore certaines lues par les comédiens de Batifoll, ont ramené les visiteurs vers ces années sombres de l’humanité.

Sur des grilles au centre de l’exposition, les documents militaires relatifs aux Boissièrois “Morts pour la France” retraçaient leur parcours durant cette guerre.

Après avoir fait le tour de l’exposition, les participants ont partagé l’apéritif offert par la mairie.

Boissières et l’Arty Show

Pour la deuxième année consécutive Boissières s’est installé au cœur de l’Arty Show avec Calvisson, Congénies, Nages et St Côme et Maruejols. Cette balade artistique  a permis aux visiteurs de découvrir les 13 et 14 octobre plus de  cinquante artistes sur quatorze sites différents. Tous les arts étaient représentés : peinture, sculpture, photo, décoration sur porcelaine, travail du verre, vitrailliste, entre autres.

Pour Boissières trois sites d’exposition étaient ouverts : le « 49 », cabinet de curiosités de Gaëtan Moreau, l’atelier de Jean-Yves Régnault et la salle polyvalente où huit exposants (Caroline Bierge, Eliane Bonin, Christiane Chastel, Elisabeth Filippi, Bénédicte Mantiers, Véronique Perrin, Alain Rampeneaux et Liliane Verhoeven) ont présenté leurs œuvres. Les visiteurs ont pu admirer leurs pastels, aquarelles,  huiles,  peinture sur porcelaine et travail sur verre.

Tout avait commencé le vendredi après-midi par l’accrochage où chacun a investi la part de mur et les grilles d’exposition qui lui avait été attribuées. C’est ainsi que l’aspect de la salle a rapidement changé. Les murs blancs ont disparu derrière les tableaux qui en ont nettement amélioré l’esthétisme. Lorsque tout le monde a été satisfait  de son installation, on s’est séparé en se disant à demain. Mais surtout en se demandant, sans rien dire aux autres, comment le week-end allait se passer. Ça s’appelle le trac.

Bon, le lendemain, beau temps, un bon point. Après une matinée….très calme, on se rassure en se disant que c’est normal. Mais du début de l’après-midi  jusqu’à la fermeture, soixante-dix-huit personnes sont venues. Ouf,  ça marche.

Dimanche matin, temps gris. Deux versions, une optimiste : on va avoir des visiteurs puisqu’ils ne peuvent pas aller à la plage, l’autre pessimiste : ils vont rester chez eux.

Et que croyez-vous qu’il arriva : il y eut  plus de cent dix personnes.

A partir de onze heures, branle-bas de combat : préparation du vernissage (les nourritures terrestres sont nécessaires à la juste appréciation des nourritures artistiques). Aux alentours de midi, artistes, organisateurs et autorités se sont retrouvés pour partager un moment très convivial.

Lorsque le calme est revenu vers quinze heures, les visiteurs ont continué de visiter jusqu’à la fermeture. Comme les escargots, ils ont profité de la pluie.

Et à la fin il a bien fallu, un peu à regret,  décrocher les tableaux, ranger les chaises et les tables mais se dire qu’on avait passé un superbe week-end.

Alors …… à l’année prochaine, en espérant plus d’artistes, plus de visiteurs, plus de lieux d’exposition, plus de tout, quoi.

Journées européennes du patrimoine 2018

Boissières à l’heure des journées européennes du patrimoine 2018.

L’Association de Sauvegarde du Patrimoine de Boissières a inscrit notre village aux journées européennes du patrimoine des 15 et 16 septembre. Les guides, Dominique Deschamps et Gaëtan Moreau, avaient révisé le  texte de leurs interventions, astiqué leurs chaussures de marche et installé un stand sur la place du temple. Salomé tenait la permanence. Bref, samedi matin tout était prêt. Les visites d’environ une heure et demie se sont succédées toutes les heures à partir de 10 h et jusqu’à 18 h 00.

 

Et le dimanche matin à 10 h 00, le stand étant encore là, les visites ont repris jusque dans l’après-midi, avec une petite pause déjeuner.

Notre village recelant un riche patrimoine historique et architectural, une quarantaine de visiteurs dont la moitié venus des communes  voisines ont pu apprécier, durant ce week-end, la beauté du cadre dans lequel nous vivons tous les jours. Il paraît même qu’on nous envie……..

C’était la dernière séance.

Pour la dernière séance, …………………..

on a varié les plaisirs, ce fut du cinéma en plein air installé en intérieur. En effet, quelques perturbations sonores indépendantes de notre volonté, nous ont obligé à nous replier sur la salle polyvalente. Quoiqu’il en soit, une cinquantaine d’afficionados sont venus profiter de cette troisième et ultime séance de cinéma pour l’année 2018.  Nous attendrons les beaux jours 2019 pour renouveler l’expérience, en plein air cette fois.

Au programme de la séance : un film muet noir et blanc La Liberté, les actualités de la rentrée 1962, des publicités, et après l’entracte le grand film De toutes nos forces de Nils tavernier avec Jacques Gamblin et Alexandra Lamy en autres. Les quelques problèmes de son saturé ont été résolus, mais après la séance. Donc, tout sera en ordre pour l’année prochaine.

Cette histoire familiale retrace les efforts que fait un garçon handicapé pour participer avec son père à un trihatlon Iron man. Pour réussir ce pari, le père et le fils devront relever des défis physiques et psychologiques. Et à la fin ils finiront ensemble, épuisés, mais trois minutes avant la fin du temps imparti. Joli film familial et sentimental qui a ému les spectateurs de 9 à 99 ans.

A l’année prochaine pour la suite du festival du film de Boissières.

Une soirée avec le Collyn’s Group

L’association les Boissiérades a organisé, en partenariat avec la municipalité, le vendredi 24 août, un spectacle de jazz et de variétés autour d’un hommage à Claude Nougaro. A  partir de 20 h 00 le public s’est installé sur les terrasses du château que son propriétaire Mr Trouchaud a bien voulu ouvrir une seconde fois cette année. Vers 20 h 30, le Collyn’s Group prenait place sur scène avec en arrière-plan les murailles du château et face à eux, une vue imprenable sur la Vaunage et le coucher du soleil. Ce fut  sans doute l’esprit de Georges Brassens qui a invité le vent fripon, sorti d’une de ses chansons,  pour titiller la prestation des artistes. Mais ce soir-là, le mistral n’était pas de taille à lutter avec  les quelques grands monuments du jazz et de la variété américaine qui ont défilé au long de la soirée : Duke Ellington, Nat King Cole, Cole Porter,  Franck Sinatra pour ne citer qu’eux. Puis sont venus nos grands de la chansons avec des interprétations revisitées de Charles Trenet, Gilbert Bécaud, Yves Montand et pour finir un bel hommage à Claude Nougaro. Pendant deux heures le Collyn’s Group a  régalé  un public enthousiaste et averti. Les applaudissements nourris et  un rappel insistant ont clôturé cette fête du jazz que les spectateurs ont pu apprécié dans un site grandiose.